Une église de village, c'est tout un monde. Ce sont d'abord des souvenirs d'Ecole du dimanche. Nombreux. Puis c'est l'intérêt pour son architecture, si modeste soit-elle. Ce qui touche en priorité, c'est que, construire en 1834, chacun du village était prié de participer à la construction. Non comme professionnel du bâtiment, mais comme charretier. Des milliers de cailloux à charrier, de la chaux à aller chercher quelque part, du bois de charpente - on disait le marin - à amener à pied d'oeuvre des forêts du Risoud, et même de celles de l'Abbaye pour les deux piliers principaux. Toute une aventure. Et toute une histoire, avec une infinité de détails, que l'on a racontée dans l'une de nos brochures. SVP s'y référer.
On aime à la voir éclairée la nuit, notre église. On l'apprécie découverte sous la neige. On aime entendre ses cloches le dimanche pour le seul culte mensuel qui lui reste. Ces cloches dont l'accent est sympathique, courant sur les toits du village, allant sur les champs pour même poursuivre jusque dans les forêts. C'est sur ce toit que je serai pour veiller sur le village quand je serai devenu un ange. Certes, il y aura un examen à passer, mais je n'en doute pas, pour tout ce que j'écris et vous offre de bon coeur, j'obtiendrai mon diplôme. Alors de là-haut, je veillerai sur vous afin que vous ayez une vie heureuse en ce village. Une condition pourtant. Que vous sachiez encore honorer tous ceux qui vous ont précédés, ces ancêtres auxquels on doit beaucoup et que dans notre agitation parfois factice, nous avons tendance à oublier.
↓ (PDF) Une église que l'on aime
↓ (PDF) mon église!
↓ (PDF) Elle est si belle, mon église...
↓ (PDF) Cloches sonnez!